Un été de Festivals !

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                 Chronique du jeudi 2 septembre 2010.

         Bonjour,
         Je suis très heureux de vous retrouver pour une nouvelle année. Semaine après semaine je vais vous partager ce qui fait ma vie, ce que je comprends et ce que je crois. Alors laissez-moi simplement en cette rentrée, vous raconter une page de mon été.
         À Chalon-sur-Saône, le festival « Chalon dans la rue » a connu du succès malgré les averses des premiers jours et la grisaille. Quand on regarde ce festival et les différents artistes, il y a une mine de talents, de paroles qui pourraient réveiller nos cœurs souvent engourdis, de la poésie qui nous élève et du rire, du burlesque qui nous permet d’oublier un instant la lourdeur du quotidien. J’ai aimé cette troupe qui s’appelle « Les livreurs » et qui livre aux quatre coins de notre pays des histoires. Accompagné d’un accessoire et de musique, elles sont un rayon de beauté.
         Quelques jeunes de la JOC ont pu profiter de ce festival et venir découvrir ces spectacles de rues. Je suis heureux pour eux, car l’accueil et les spectacles gratuits leur ont permis de vivre un temps de culture sans dépenser beaucoup d’argent. C’est bien que cet accès à la culture pour tous soit possible. Si « Chalon dans la rue » est un des plus grands festivals des arts de la rue, il y a une multitude de festivals en tout genre dans la France.
         Au début du mois de juillet, j’ai eu l’occasion grâce à une de mes sœurs de voir un festival qui s’appelle « Les orientales ». Il se déroule dans un petit village du Maine-et-Loire à Saint-Florent-le-Vieil et propose de très belles choses. Cette année la thématique était autour des musiques orientales sacrées. Les tambours du Burundi exprimaient certainement par les percussions leur clameur vers leurs dieux, mais le spectacle qui ne m’a pas laissé indifférent est surtout celui des Derviche-tourneurs de Damas en Syrie. Ce qui frappe dans ce spectacle, c’est ces hommes qui tournent sur eux-mêmes pendant dix ou vingt minutes. Mais j’ai été surtout touché par le chant. Je sentais vraiment que ce chant était une prière adressé à Dieu. Ces musulmans soufis prient ainsi : en chantant et en tournant sur eux-mêmes. Des chants répétitifs mais qui justement permettent d’entrer plus dans la prière. C’était vraiment un très beau spectacle de voir ces hommes chanter Dieu et danser pour Lui. J’ai été touché par ce moment qui ouvrait quelques jours de vacances pour moi.
         Des festivals il y en a eu des centaines dans toute la France. Que ce soit la musique classique comme à Cluny, ou les Eurockéennes de Belfort, ou le festival de la vielle qui a eu lieu à Anost, le choix est immense et chacun suivant ses goûts a pu trouver ce qui lui convient. C’est un moment de récréation au cœur de l’été, ce temps où l’on souffle et qui nous fait du bien.
         Merci à tous ces artistes qui offrent leurs talents et leur travail. Et que la nouvelle année scolaire soit aussi l’occasion pour nous de mettre nos propres talents au service de nos paroisses, nos mouvements, nos associations, notre société.
         À la semaine prochaine.

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